"Je ne ferai une bonne épouse pour personne" de Nadia BUSATO
Bonjour les lecteurs,
J'arrête de blablater et nous passons dans le vif du sujet :
Je reviens par ici afin de vous parler de ma lecture de la semaine (du 13 mai au 17 mai 2019) qui correspond, pour ma part, à un retour en force, je m'explique. Le titre m'a intrigué et je me suis lancée et... bah je l'ai dévoré alors que ça faisait un moment que je n'avais pas été aussi rapide dans ma lecture... résultat j'ai encore envie de dévorer des livres ... c'est mon banquier qui ne va pas être content.
J'arrête de blablater et nous passons dans le vif du sujet :
Auteure ; Nadia BUSATO
Edition Quai Voltaire
Collection Quai Voltaire
Sortie : 02 mai 2019
Sortie : 02 mai 2019
23 euros
272 pages
Littérature
Résumé
Le 1ᵉʳ mai 1947 au matin, Evelyn McHale monte à la terrasse panoramique du 86ᵉ étage de l’Empire State Building, saute dans le vide et s’écrase sur le toit d’une limousine. Quelques minutes plus tard, Robert Wiles, étudiant en photographie, immortalise son corps, miraculeusement intact, sa main gantée enserrant son collier de perles, la disposition harmonieuse de son cadavre épousant parfaitement le linceul de métal. Si le cliché du «plus beau suicide», l’une des images les plus célèbres publiées par le magazine Life, a inspiré Andy Warhol, la mode et l’avant-garde pop, la vie et la personnalité d’Evelyn sont restées dans l’ombre. Nadia Busato tente d’en percer le mystère à travers une narration chorale qui dépeint l’Amérique de la Grande Dépression à l’après-guerre. Les portraits se succèdent - la mère d’Evelyn, qui abandonna sa famille après la naissance du septième enfant ; sa sœur Helen ; son fiancé Barry ; sa camarade du service militaire ; le policier chargé d’identifier le corps ; deux autres suicidés de l’Empire State Building ; et enfin l’équipe de la rédaction de Life - et donnent un sens au mot laissé par Evelyn avant de mettre fin à ses jours : «Je pense que je ne ferai une bonne épouse pour personne.»
Mon avis
J'ai commencé ce roman sur les chapeaux de roues car je suis très rapidement entrée dans cette histoire, dans son histoire à elle. Lorsque je dis "elle" je parle évidement du personnage principal que nous allons découvrir...qui malheureusement saute !
Le "dramatique" est évidemment au rendez-vous car nous parlons "suicide", nous parlons de personnes qui, en se levant, n'ont pas le courage de vivre une journée de plus et je trouve cela tellement triste, tellement difficile. Nous parlons aussi de photo qui apparaissent dans un journal et qui démontre la détresse des gens...
Alors humainement, pouvons nous accepter cela ?
Nadia Busato nous fait découvrir, tout au long du roman, plusieurs personnages ... pour une histoire. Cette façon d'expliquer le geste de quelqu'un à travers plusieurs réactions, plusieurs situations, est assez changeant et très intéressant.
J'ai vraiment eu le sentiment de ne pas vouloir lâcher ce roman car la plume de l'auteure est très agréable et je me suis laissée porter le long des mots et des phrases tout en avançant dans ma lecture. Je ne me perds pas, je garde la ligne éditoriale que l'auteure a souhaité pour ses lecteurs... remarquable pour ma part.
Ce roman et l'auteure ont été une très belle découverte. Je remercie encore les éditions La Table ronde pour cet envoi.
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